11.2.05

Qualité de vie

Pour introduire au développement durable les populations aisées des pays riches qui n'ont pas envie de faire de compromis dans leur mode de vie, on utilise souvent le terme "qualité de vie". On dit alors que agir en faveur du développement durable, c'est chercher à améliorer la qualité de vie : moins de bruit dans les villes, plus d'espaces naturels protégés, moins de pollution pour améliorer sa santé, etc.
C'est un peu triste de devoir réduire le développement durable à ceci. Mais si c'est la seule manière de toucher ces personnes sans les choquer et les rebuter, cela vaut la peine.
La bataille actuelle contre les 4x4 dans les villes en est un exemple (bruit, consommation, pollution de l'air).
De même que l'offensive contre les sacs plastiques des supermarchés (pollution visuelle, problème d'élimination).
Ou la publicité pour nous inciter à boire l'eau du robinet (la seule qui est livrée à domicile, quand on veut).

Innovation

Moi, je crois que l'innovation technologique (et la recherche scientifique) peut apporter des solutions à nos problèmes. Pour de nombreuses raisons. On ne peut ni revenir en arrière, ni contrer la nature même de l'homme qui cherche à progresser. ("Pourquoi j'ai mangé mon père", Lewis Roy). Il faut travailler pour que nos valeurs éthiques nous permettent de l'utiliser dans le bon sens.

10.2.05

Responsabilité sociale d'entreprise

Juste un exemple, pour commencer : http://www.starbucks.com/aboutus/csr.asp.
C'est à mon avis un bel exemple de démarche complète (les hommes et la nature). Je ne préjuge pas de la qualité des actions ou des assertions, mais c'est une bonne introduction pour qui veut comprendre ce que fait une entreprise privée qui dit être active dans sa responsabilité sociale et environnementale.

Mise en oeuvre d'une démarche

La mise en oeuvre d'une démarche de responsabilité sociale, pour une entreprise, ou de développement soutenable et équilibré, pour une collectivité locale, c'est avant tout :

  • une attitude, un comportement de précaution, de prévention et de solidarité qui vise le long terme, et qui nécessite un changement de mentalité fondé sur un rappel des valeurs fondamentales humanistes
  • une grille de lecture qui permet de classer les choix et les décisions selon leur impact sur la performance économique, la protection de l'environnement, le développement personnel et le rééquilibrage social.
    .

Une démarche plus que des principes

On a beaucoup parlé des principes du développement durable. Le rapport Bruntland (1987) et la conférence de Rio (1992) les ont bien mis sur la table. Mais que fait-on ensuite ? 20 ans après Rio, les progrès concrets sont peu à l'échelle de ce qu'on espérait, mais ils sont en fait immenses si l'on se réfère au changement de mentalités qui peu à peu fait son chemin.
Car mettre en oeuvre un développement soutenable et équilibré c'est d'abord et avant tout démarrer un processus de changement des mentalités, et vous savez comme moi que cela ne se fait pas du jour au lendemain.
Si je vous rappelle trois principes, celui de précaution, celui de prévention et celui de solidarité, vous trouverez des dizaines de preuves que les choses changent. Même si au plan politique cela ne va pas vite, vous constatez comme moi que l'on est avide des nouvelles de la recherche dans le domaine des énergies de substitution (preuve que l'on espère que quelquechose nous permettra enfin de nous libérer du pétrole), ou que l'élan de solidarité envers l'Asie du Sud a dépassé les aides d'urgence classiques.

8.2.05

Corporate governance ?

Oui, bien sûr. Pour les entreprises c'est aussi important d'avoir des règles de fonctionnement établies, partagées et respectée, que de faire attention à l'environnement. Donc cela fait partie des choses qu'elles doivent éventuellement revoir.
Cela va avec l'éthique de l'entreprise dans ses relations avec ses tiers et ses employés.
Il n'y a pas d'entreprise éthique, il n'y a que des personnes qui fondent leur action sur une éthique personnelle.