Une autre manière de lire le protocole de Kyoto
La Russie, comme les autres pays industrialisés qui ont signé le protocole, doit réduire son émission de gaz à effet de serre en deçà de son niveau de 1990. Mais sa prodution industrielle a tellement baissé qu'elle est largement en dessous de son niveau de 1990. La Russie devrait donc pouvoir vendre des droits d'émission aux pays qui en ont besoin, ou qui souhaitent réaliser des investissements de nature à diminuer l'émission de gaz à effet de serre dans les pays en développement. On a fait une estimation de ce qu'elle pourrait engranger ainsi : 900 millions de tonnes de CO2 par an, à négocier sur le marché des droits à polluer, soit probablement 10 milliards de dollars par an, selon une estimation des cours possibles.
Malgré tout, Toyko n'est pas mauvais et la ratification par la Russie pas cynique, car c'est le symbole et la pression publique qui comptent. Et qui dit que la Russie trouvera les acheteurs pour ses droits négociables ?
A suivre...


1 Comments:
C'est Kyoto et pas Tokyo !
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